
C’est une boutique, place d’Aligre, qui ne passe pas inaperçue. De grandes baies vitrées, un lustre d’antan et des petites mains qui s’affairent toute la journée à fabriquer des Merveilleux, des Impensables, des Incroyables, des cramiques et des meringues.
Un flux ininterrompu de clients
Régulièrement, des clients entrent et sortent. Parfois, on y fait la queue. Pour certains, ce temps d’attente est mérité : « C’est pour la bonne cause ». Pour d’autres, patienter pour assouvir « leur envie gourmande » n’est pas un souci… Le flux de production semble lui ne jamais s’arrêter. Le secret fantastique de la marque est-il à chercher de ce côté-là ? Un flux ininterrompu de production ? A la vue de nouveaux trésors, l’appétit du badaud s’ouvre.
Des produits phares en vente uniquement
Au sein des boutiques de Frédéric Vaucamps, peu de pâtisseries sont en vente. Au total, il n’y en a que cinq. Pour parvenir à ce total, encore faut-il considérer les variantes du Merveilleux comme des spécialités différentes. La cramique, spécialité du Nord, est aussi à l’honneur derrière ses vitrines. A la vente, la cramique est proposée parsemée de chocolat, de sucre ou avec des raisins secs comme il est est de coutume de la déguster traditionnellement dans la région des Hauts-de-France. Le Merveilleux se compose lui de meringue, de crème et de copeaux de chocolat ou de biscuits. On soulignera l’effet de légèreté de ce gâteau… Seul le Merveilleux au chocolat a en plus sur son dessus une pointe de crème fouettée.

Une renommée internationale
Originaire de la région des Hauts-de-France, Frédéric Vaucamps, pâtissier, a connu le succès après avoir essuyé des échecs. Si sa première expérience en qualité d’entrepreneur n’est pas couronnée de succès, il ne renonce pas pour autant. En 1985, il propose une nouvelle recette du Merveilleux. Depuis, sa recette fait toujours recette et des Merveilleux se vendent jusqu’à New York. Au total, ce professionnel est à la tête d’une vingtaine de boutiques…
